Quelques membres du COMité d’ÉTudes Approfondies*, acronyme COMETA, ont rédigé un rapport de cas ufologiques français et étrangers sur lesquels ils se sont penchés. Ce rapport a été remis en 1999 par Jean Jacques Velasco (ex directeur du GEPAN/SEPRA) au premier ministre Lionel Jospin. Le rapport COMETA a été porté à la connaissance du public par une publication du journal VSD.
On le trouve facilement sur internet et notamment dans le site du GEIPAN avec ce préalable :
« Certains internautes se sont interrogés, voire émus, de la publication du rapport COMETA sur le site du GEIPAN. Il est précisé que cette publication ne signifie en aucun cas une approbation du rapport par le CNES. Les conditions de réalisation de cette étude par une commission privée ont été présentées par son responsable au Comité de Pilotage qui a pu juger du sérieux de ce travail, indépendamment des conclusions qui n’engagent que leurs auteurs. Ce document, qui nous a été réclamé à de nombreuses reprises, a simplement pour but d’apporter une information sur un aspect de l’étude des PAN en France. »
Si l’hypothèse extraterrestre (HET) fut privilégiée par les auteurs du rapport COMETA, ceux-ci précisèrent bien que ce n’était qu’une hypothèse tout en affirmant la réalité du phénomène OVNI.
Le rapport, sous-titré « Les OVNI et la Défense : À quoi devons-nous nous préparer ? », co-signé notamment par des militaires, et focalisé sur des cas réputés inébranlables avait pour but de sensibiliser le gouvernement à des questions de sécurité dans le cadre de la défense nationale. Aucune suite n’a été donnée par le gouvernement à cette initiative privée.
Il est notable que le rapport COMETA, en insistant sur l’HET, n’a fait qu’alourdir la problématique des observations de PAN puisque l’hypothèse n’est pas testable. Plusieurs contre-rapports ont soulevé les points litigieux du rapport COMETA, dont celui du Centre Associatif Synthèse Application et Réalisation. D’autres publications, sans s’attaquer véritablement de front à ce document, donnent un autre éclairage, comme celui de l’hypothèse sociopsychologique.
*Association mise en sommeil depuis 2006
- GEPAN : Groupe d’étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés
- SEPRA : Service d’expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique
- GEIPAN : Groupe d’étude et d’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés
- CNES : Centre national d’études spatiales
Il me semble pertinent pour l’étude d’une éventuelle présence extraterrestre sur terre, de simplement poursuivre les travaux théoriques, mathématiques et d’ingénierie relatifs au développement d’une technologie de voyage interstellaire.
A ce titre, la théorie d’univers bi-métrique aussi dite théorie d’univers Janus, du physicien Jean-pierre Petit est publiée depuis 2013 dans toutes les plus grandes revues scientifiques mondiales à comité de lecture (telle que Modern Physics Letter A etc.). Cette théorie unique est mathématiquement viable, conforme à l’observation et elle permet d’expliquer la cause de ce qu’on croyait être jusque là de la matière noire ou encore la cause de la formation des galaxies.
Le physicien Jean-pierre Petit dispose de ces travaux depuis presque 30 ans et ce n’est que maintenant que le paradigme scientifique est suffisamment mature pour que des revues scientifiques à comité de lecture parviennent à comprendre et à publier la novation que constituent ces derniers. Ceci démontre ainsi accessoirement, que si les revues scientifiques à comité de lecture sont effectivement une barrière à l’entrée efficace pour ne pas propager des résultats expérimentaux pseudo-scientifiques, il n’en demeure pas moins que ce système de sélection censure aussi les travaux qui étant trop en avance sur la connaissance contemporaine, ne peuvent être compris et donc publiés, ce qui fut le cas de la théorie d’univers bi-métrique avant 2013.